dimarts, 1 de març del 2011

P A R I S



la meva amiga Maria i jo davant Notre Dame, ara fa un any

després d'un mes de silenci, sóc tornada i amb canvis importants: el cos que us parla a través d'aquest bloc s'ha traslladat a París, així que espero que durant els pròxims mesos aquesta ciutat faci sentir la seva presència i impregni alguns dels meus poemes.
Per anar obrint boca d'aquesta nova etapa afrancesada, alguns poemes més de l'antologia de jove poesia catalana de la revista quebequesa Exit


la lisière de l’incertitude
s’approche de nous.
Il n’est pas trop tard
pour entamer
une arcade de doutes
Pour assaisonner la soirée
et trinquer
sans penser à la gueule de bois.
Ne dis pas le contraire maintenant

***

c’est août
et c’est le sud de l’estampe
de ce qui est invisible
humide et gluant
qui en chair maintenant se reprend.
La porte n’est pas fermée
et sur la fente je me ferai une maison.
Ce n’est pas étonnant, du bruit, la couleur
-ni la profondeur non plus-
du puits qui me brûle
dans le plus profond
du plus caché
de mes mois

***

on dit que je ne sais pas souffrir
et je me justifie, c’est le violet
de cet air si épais
ecoeurant et spasmodique.
On dit que je suis inquiète
et je confirme que c’est à cause
de la déclaration sentimentale de 2007
qui me demande de payer un surplus.
On dit que je suis plutôt triste
et je demande pourquoi
si je ris tout le temps
et personne ne voit
dans aucun de mes rires
que je sors des perles
de larmes condensées
que j’enveloppe
dans un petit mouchoir
brodé avec tes initiales
et que je plonge à nouveau
dans la doublure décousue
de ma poche

2 comentaris:

  1. Vendré a actualitzar sa foto! :P

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  2. Sííííí!!!
    Ja sé on està l'Estàtua de la Llibertat (bé, "les", n'hi ha més d'una!). Així rescabalaré per tenir-te una foto pendent!

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